Lorsqu'il s'agit de proposer des services bancaires aux entreprises en tant qu'institution financière, la réussite économique est bien entendu la priorité absolue. Toutefois, il ne faut pas oublier l'impact structurel qu'une institution financière exerce sur l'entrepreneuriat dans son pays.

Si un pays veut se développer de manière positive, il a besoin d'un entrepreneuriat innovant qui crée des emplois durables.

L'autonomisation des entrepreneurs est au cœur de cette démarche. En fait, il existe deux formes d'autonomisation. D'une part, il y a l'autonomisation structurelle, qui se réfère aux structures et aux stratégies au sein de son propre secteur d'activité. L'accès d'un entrepreneur à la sélection de produits dans une institution financière afin d'accroître son champ d'action économique en est un exemple.

D'autre part, il y a l'empowerment psychologique. Celui-ci est composé de quatre perceptions : ¹) l'expérience de la signification, ²) la compétence expérimentée, ³) l'autodétermination et ⁴) l'influence dans l'environnement de marché. 

Ces deux formes d'autonomisation sont nécessaires et conduisent à davantage d'esprit d'entreprise et de créativité, mais aussi à une plus grande satisfaction professionnelle, à des liens entrepreneur-employé plus forts et à une meilleure performance. Un degré élevé d'autodétermination conduit à davantage d'initiative individuelle et d'ouverture au changement. Ce sont tous des facteurs de résilience de l'entrepreneuriat. Dans l'esprit d'une communauté et d'une nation, la transparence est très importante pour créer un environnement de travail avec un haut degré de "responsabilisation" des entrepreneurs. C'est une condition préalable importante pour la perception de l'autodétermination en tant qu'entrepreneur et de l'influence perçue sur les conditions dans le monde du travail, comme la rentabilité de sa propre entreprise.